Si vous voulez vous orienter vers le secteur juridique, vous pouvez travailler en cabinet, en entreprise ou pour votre propre compte. Il existe d’ailleurs des cycles courts et longs pouvant convenir à tous les projets professionnels. Quel type de formation suivre après le bac ?
Pourquoi s’orienter vers le secteur juridique ?
La sélection d’une étude supérieure doit être en adéquation avec vos attentes et vos projets. Mais face à l’abondance des options, le choix n’est pas du tout aisé. Voilà pourquoi certaines personnes sont déçues de la voie qu’ils ont choisie. Il est donc essentiel de déterminer le type de métier que vous souhaitez exercer plus tard. Mais pourquoi choisir le secteur juridique ?
D’abord, c’est un secteur qui est moins touché par les inflations et les crises économiques. En plus de cela, les carrières envisageables sont variées : juristes, magistrat… D’ailleurs, on y trouve des spécialistes de droit et des entreprises d’envergure qui recrutent de jeunes talents pour étoffer leur équipe : des cabinets d’avocats, de notaires et d’huissiers ainsi que des sociétés de conseils juridiques et bien d’autres encore.
Les horaires de travail peuvent être fixes ou flexibles. Le télétravail gagne également du terrain ces dernières années. Pour les salariés, ils perçoivent des primes, une participation de l’employeur aux repas, 31 jours de congé annuel, un treizième mois et des protections sociales plutôt intéressantes (y compris une mutuelle santé). Si vous souhaitez devenir un
huissier de justice, retrouvez plus d’informations sur ce métier sur
immobilier-juridique.fr.
Quelle voie peut-on prendre dans le secteur juridique ?
Dans le secteur juridique, il existe plusieurs voies possibles en fonction des formations suivies et de l’aptitude du candidat. Ceux qui étudient au sein des écoles nationales (l’École nationale de la magistrature, École nationale d’administration pénitentiaire, etc.) ont un avenir assuré à la fin du parcours. Ils peuvent exercer le métier de magistrat, conseiller pénitentiaire,
conseiller juridique, greffier, etc.
Les professions des auxiliaires de justice sont réglementées. En général, ils exercent leur métier de manière libérale : avocat, notaire et huissier. Dans cette voie, il faudrait s’armer de patience, car il n’est pas facile de percer le marché en début d’activité. De plus, les revenus varient en fonction du nombre de dossiers traités.
Les juristes et commerciaux d’entreprise ont pour missions de rédiger des contrats. D’autres postes existent également : gestionnaire de contrats d’assurance, fiscalistes, administrateurs, les attachés d’administration, les inspecteurs, les contrôleurs de douance, commissaires-priseurs, etc. En somme, les possibilités sont multiples. Pour ne pas vous tromper de voie, il est recommandé de définir en amont votre future carrière professionnelle.
Quelle formation suivre ?
Les centres de
formation proposent de nombreuses filières dont le choix va surtout dépendre du métier visé. La plupart des bacheliers ES se tournent actuellement vers la filière juridique, car les débouchés sont variés.
Le droit est également une bonne alternative pour les étudiants qui souhaitent rebondir vers d’autres filières professionnelles. Les formations permettent de préparer une licence au master. Si vous souhaitez travailler ou continuer vos études, vous pouvez opter pour un DUT carrières juridiques. Vous pourrez ensuite vous spécialiser en choisissant une option juriste entreprise ou banque-assurance.
Dans le cas des cycles courts, le BTS Notariat permet de former des assistants du notaire : secrétaire, assistant, etc. Il est ensuite possible de poursuivre les études pour préparer une licence pro et devenir notaire.
Après un master 1 en droit, vous pouvez continuer vos études pendant 18 mois pour devenir avocat. Cette formation permet d’obtenir le CAPA ou Certification d’Aptitude à la Profession d’Avocat. Par contre, si vous souhaitez devenir magistrat, il faudrait intégrer l’École Nationale de la Magistrature. La formation est cependant réservée aux titulaires d’un master 1 au minimum.
Comment devenir un huissier ?
Un huissier de justice joue le rôle de médiateur et de conseiller. Il a pour vocation de régler les litiges avec des personnes qui refusent de payer leurs dettes. Il est la seul habilité à saisir les biens dans le cadre d’un
recouvrement des créances si le débiteur est de mauvaise foi ou n’est plus en mesure d’honorer ses engagements. Toutefois, il est tenu de respecter les procédures judiciaires pour ne pas enfreindre la loi.
Pour exercer le métier, il faudrait être un Français qui n’a pas été frappé d’une condamnation disciplinaire ou pénale. L’huissier doit également être titulaire d’un M1 en droit ou en sciences au minimum ou d’un diplôme d’aptitude aux fonctions de notaire. Puis, il est tenu de valider ses acquis en effectuant un stage de 2 ans au sein d’un centre d’étude d’huissier de justice.
Il faut ensuite réussir l’examen professionnel pour obtenir une nomination par arrêté du garde des Sceaux. En cas d’échec, vous pouvez toujours réessayer. Quoiqu’il est interdit de vous présenter plus de 4 fois à l’examen.
Attention ! L’huissier est un officier ministériel. De la sorte, aucune évolution professionnelle n’est envisageable, sauf un changement de carrière.