En France, la psychologie du sport est une connaissance nouvelle. Cependant, son début remonte au dix-neuvième siècle. Sa légende se divise en 3 époques dont chacune est enrichie par des événements qui lui sont propres et des personnes célèbres.
1895 à 1920 : Les origines de la psychologie du sportif
En Amérique du Nord, vers 1890, un passionné de cyclisme et de psychologue de l’université de l’Indiana, Norman Triplett, avait inventé la psychologie du sport. Il s’est interrogé sur la situation dans laquelle lorsque les cyclistes galopent avec leurs équipes, ils cavalent plus vite que quand ils bondissent seuls, comme pour une course au chronomètre par exemple. Il a validé son hypothèse en réalisant une expérience dans laquelle il a pu démontrer qu’un enfant enroule plus rapidement une ficelle sur un dévidoir lorsqu’il y a d’autres enfants à côté de lui. D’autres études ont confirmé ce résultat ultérieurement. En 1899, E.W.Scripture avait mis en exergue les lignes de personnalité d’une personne susceptible de se développer grâce à l’application du sport. Ses investigations portent spécialement sur les vertus de l’activité physique. Les psychologues ont été incités par le développement de la science de la psychologie à rechercher de nouveaux cas pour faire une étude. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de la psychologie du sport, vous pouvez visiter ce site.
1921 à 1938 : Epoque de Griffith
L’histoire de la psychologie du sport se poursuit avec Griffith, psychologue, qui ouvre le premier atelier de psychologie sportive. Il fait également partie des créateurs de l’une des premières glorieuses institutions d’entraîneur des États-Unis d’Amérique et rédige deux livres sur la psychologie du sport. Il a aussi échangé avec de nombreux instructeurs sur les idées qui étudient l’apprêtement psychologique d’un groupe sportif et montre un intérêt particulier pour l’affermissement ou le renforcement des pratiques sportives. Aux Etats-Unis, le concept de trait et la théorie de la personnalité ont influencé principalement la psychologie du sport. On a pu remarquer que pendant la saison de Griffith, cette dernière s’agrandissait dans les pays tels que la Russie, le Japon ainsi que l’Allemagne sans pour autant qu’ils faissent des interversions entre eux.
De 1939 à 1978 : La connaissance scientifique de la psychologie du sport se développe
Depuis l’origine de la psychologie du sport, cette discipline a bien évolué. En effet, entre 1939 et 1978, la psychologie et l’éducation physique s'influençaient clairement. On en tire alors deux positions. La première s’accroit dans une vision appliquée et assouvie les besoins précis dans le domaine sportif, tandis que la deuxième se développe vers le milieu conceptuel et théorique dans les centres d’étude. À l’Université de Berkeley, Franklin Henry consacre son métier à l’acquisition des habiletés motrices et à l’examen des éléments psychologiques dans le domaine sportif. Il forme également de multiples élèves, qui eux même, enrichissent les données scientifiques sur le sport et envisagent de former d’autres professionnels. On a observé que la psychologie du sport s'est le plus développée durant l’époque allant de 1950 à 1965, qui correspondait à la période du décollage des fondements théoriques en psychologie. Au milieu des années 60, l’éducation physique s'est déjà imposée dans sa position de science universitaire et la psychologie du sport en a composé le fondement. Elles se sont ensuite élargies dans la pratique plutôt que dans la théorie. Aux Etats unis et en Europe, les conséquences sur la performance ainsi que l’étude du stress ont constitué les principaux axes des sujets d’étude de ces deux disciplines. Mais vers les années 70, cette tendance a été abandonnée petit à petit. Les recherches se sont orientées plutôt vers le renforcement social et la facilitation sociale.